top of page
Rechercher

Croyez-vous que la liberté soit une utopie?

  • monicchabot
  • 1 juin
  • 3 min de lecture

Bâillon
Bâillon

Prenons un instant pour méditer sur la notion de “liberté”.


Connaissez-vous quelqu'un qui soit totalement libre?


Même dans les nations démocratiques, il n'y a pas de liberté authentique. Il est fort probable que vous l'ayez déjà remarqué. Ne pensons qu'à la période Covid.


Est-ce qu'elle n'a pas été perçue par beaucoup comme un bâillon supplémentaire qui restreint encore plus leur liberté? Cela a malheureusement entraîné un taux élevé de dépression et des décès vécus dans l'isolement par peur de la contamination.


Laissons de côté les grands événements et pensons maintenant à ce qui se passe au quotidien dans nos vies. Il est tout à fait légitime de prétendre que, au Québec, par exemple, la liberté est plus grande que dans les pays où la guerre sévit.


Cependant, le mot "plus grande liberté" ne signifie pas que nous sommes individuellement libres. Suite à ce constat, nous sommes en droit et avons la responsabilité de nous poser une autre question.


Où peut-on trouver la vraie liberté?


Celle qui provoque la bienveillance, la paix intérieure, la reconnaissance des talents de chacun, le travail pour le bien commun, le soutien et l'amour envers soi-même et envers autrui?


Chacun d'entre nous vit des moments où nous remettons en question ses valeurs et celles véhiculées par la société dans laquelle nous évoluons. Les valeurs sont souvent entachées par des expériences passées qui ont souvent commencé dans l'enfance. Un manque d'écoute, d'amour, de direction et de permission pour être véritablement soi-même. S'ajoute à cela, pour certains, la violence morale et physique qu'ils ont subie durant l'enfance et l'adolescence.


Il y a des gens qui refusent même de reconnaître les émotions liées à ces expériences passées. Elles les ont tout simplement enfouis, car cela cause trop de souffrances. D'autres préfèrent se positionner en tant que "connaisseurs", mais se refusent à exprimer leurs propres émotions sous prétexte qu'elles sont sous contrôle. Un contexte propice à la colère, parfois exprimée et endurée par les autres, ou réprimée avec des conséquences préjudiciables pour soi et sa santé.


La restriction la plus importante à notre liberté intérieure réside dans les limites que nous nous imposons nous-mêmes. À ce stade, une autre interrogation se pose.


Comment peut-on concrétiser cette liberté intérieure?


Une question cruciale qui a suscité, et continue de susciter, de nombreuses interprétations essayant de définir la liberté, en incluant des moyens pour la concrétiser. L'outil que je préfère, qui pourrait nous rapprocher davantage de notre liberté intérieure, réside dans cette petite histoire.


Un jeune violoniste est en train de chercher le Carnegie Hall à New York. Lieu dont l'objectif est de promouvoir l'excellence artistique. Il demande son chemin à un vieux monsieur : "Comment puis-je atteindre le Carnegie Hall?" Celui-ci lui répond : "avec de la pratique, beaucoup de pratique.


Avec la pratique, nous pouvons atteindre la virtuosité, mais nous serons toujours sujets à faire des erreurs (1). Comme le disait si bien ma première mentor, celle qui m'a encouragé à avoir recours à l'écoute intérieure : "Les gens parfaits en permanence sont au cimetière.”(2)


En résumé, la vraie liberté n'est pas de ce monde. Nous ne faisons que nous en approcher.


Bonne pratique!


Notes:


  1. Lorsque nous sommes dans une période d'égarement et de souffrance émotionnelle, le mieux est de choisir quelqu'un qui puisse entendre notre douleur, ou encore voir à se retirer dans le silence. Comprendre qu'il n'est pas donné à tous de savoir écouter et empathiser est tout aussi important. Car nous pourrions faire plus de tort que de bien, tant à soi-même qu'à l'autre. Dans un tel cas, être en mesure de s'excuser si notre parole d'enfant blessé a blessé l'autre est le premier pas à faire.


  1. Le deuxième objectif est de pratiquer l'écoute intérieure pour essayer d'identifier nos besoins qui ne sont pas satisfaits en utilisant une méthode de son choix. Pour certaines personnes, cela pourrait être fait en compagnie d'un professionnel de la santé mentale, d'un ami ou d'un coach. Plus nous mettons l'accent sur l'écoute intérieure, moins nous risquons de causer de tort à autrui et à nous-mêmes. Savoir s'écouter et définir les besoins sous-jacents à nos comportements est un art. Un art qui se pratique de manière régulière.






 
 
 

Commentaires


© 2035 by Alice Styles. Powered and secured by Wix

bottom of page