L'appel de l'âme
- monicchabot
- 1 sept.
- 4 min de lecture
Quelle est la meilleure façon de répondre à l'appel de l'âme et de vivre l'exigence de notre quotidien?
Il est possible que certains en aient conclu que c'est en évitant les manipulations de l'ego que nous pouvons répondre à l’inéluctable invitation de l'âme à se dévoiler.
Néanmoins, ce qui complique la tâche, ce sont les interrogations existentielles que l'homme se posera, à un moment ou à un autre de sa vie. Par exemples:
Qui suis-je? Quel est l'objectif de ma vie, de la vie dans son ensemble?
En outre, d'après la neuroscience, deux autres questions se superposent à celles-ci. Questions que notre cerveau formulera de 12 à 100 fois par seconde.
Suis-je en sécurité? Est-ce que je compte? (1)
Ce processus est inconscient car il se déroule au niveau du système limbique du cerveau sans notre participation. L'amygdale, glande qui en fait partie, est celle qui traite les émotions telles que la peur et le plaisir. C'est aussi à ce niveau que se forment les souvenirs émotionnels, et où ces deux dernières questions se formulent ad nauseam.
Pour certaines personnes, ce phénomène et les questions existentielles ne freineront pas, ou peu, leur développement personnel et évolutif. Pour certaines personnes, cela devient un véritable dilemme qui se manifestera sous différentes formes d'insatisfaction en fonction des individus et de leur expérience de vie.
Personnellement, je ne pouvais pas croire que la vie ne consistait qu'en une succession d'actions quotidiennes sans fondement. Je savais instinctivement que j'étais bien plus que mes expériences. Ce que je ne savais cependant pas, c'est comment arriver à maintenir un équilibre entre la vie quotidienne et l'appel de l'âme qui criait haut et fort. Cela a provoqué une grande souffrance intérieure, me laissant dans l'incapacité de répondre comme je le devais. J'ai l'impression de ne pas avoir suffisamment de temps pour pouvoir écouter et répondre à cet appel. Voici un exemple...
Les fins de semaine, quand il n'y avait pas d'école, je me sentais vraiment revivre. Cependant, les dimanches soirs, quand je m'apprêtais à reprendre les cours le lendemain, je me sentais intérieurement déchirée. C'est comme si on me retirait une partie de moi-même, jusqu'à vouloir disparaître pour éviter cette souffrance et son emprisonnement. Chaque lundi matin, je perdais la liberté de penser et de contempler, ce qui me causait une grande anxiété. Pendant ma carrière, j'ai également vécu la même expérience, surtout pendant la période de travail au sein d'une entreprise. Ce n'est qu'en octobre 1992 que j'ai enfin retrouvé une certaine liberté, en quittant le modèle du “métro-boulot-dodo”.
Je préfère dire "certaine liberté" car ce n'est qu'après ma retraite que j'ai enfin pu respirer plus librement. Beaucoup auront des difficultés à traverser cette dernière phase de vie, car retrouver la liberté signifie aussi une plus grande responsabilité envers soi-même. Moins de distractions, plus de temps pour penser, contempler et avec lui de nouvelles interrogations...
Qu’est-ce que la mort? Pourquoi la maladie? Quel est son but?
Ces questions existentielles peuvent s'imposer lorsque le vieillissement nous rattrape. Avec cette étape, cela fait place à toutes sortes de ratés du corps physique, du moins pour beaucoup d'entre nous. C'est une phase de la vie où nous sommes conscients que nous sommes plus près de la porte de sortie que celle qui nous a poussés vers quelque chose qui n'était pas ce que nous étions. C'est également une étape où nous pourrions remettre en question nos croyances. Il se peut que ce à quoi nous croyions et qui était vrai à 40 ans ne soit plus d'actualité.

Cependant, l'appel de l'âme ne se laisse jamais oublier. La compréhension de cet appel est la clé pour mieux vivre, si c'est notre désir. Malgré les obstacles, comme la maladie et le vieillissement du corps, qui sont là pour nous inciter à une conscience accrue.
Voici quelques suggestions qui pourraient nous permettre de mieux intégrer cet appel dans notre vie :
Méditation et gratitude :
Des pratiques quotidiennes comme la méditation ou la tenue d'un journal de gratitude peuvent aider à libérer le mental, à prendre conscience de ses besoins et à cultiver la confiance en soi.
Donner de soi :
Le fait de donner de son temps, par exemple en aidant les autres, en s'engageant dans du bénévolat ou en passant du temps avec ses proches, permet de grandir et de s'épanouir.
Explorer ses passions :
L'appel de l'âme encourage à explorer ce qui nous fait vibrer, à ouvrir les portes de nos aspirations pour trouver ce qui apaise notre cœur et apporte un sens à notre existence.
Développer la connaissance de soi :
Se connaître en profondeur est la clé pour offrir le meilleur de soi-même et vivre une vie plus épanouissante. (2)
Nous voulons tous vivre une retraite en santé (3), n'est-ce pas? Pourquoi ne pas mettre toutes les chances de notre côté?
Je vous souhaite une super belle semaine.
Your Resonant Self, Sarah Peyton, pg 26.
Une version sommaire de ce que représente l'appel de l'âme selon l'IA. D'autres interprétations existent, notamment d'après la psychologie, les diverses traditions philosophiques et spirituelles.
Note : Bien que vous ne soyez pas convaincu de l'influence ou de l'existence des âmes, le simple désir de vivre pleinement son moment présent est suffisant. Si vous n'êtes pas là où vous voudriez être, montrez de la compassion envers vous-même. C'est un bon commencement.
“L'appel de l'âme est un appel profond à la transformation et à l'authenticité, souvent ressenti comme un manque ou une insatisfaction dans le quotidien, et qui pousse à chercher un sens plus profond en se connectant à soi-même et en alignant ses actions avec ses désirs essentiels. Pour intégrer cet appel dans le quotidien, il est recommandé de pratiquer des activités qui favorisent la connaissance de soi, comme la méditation ou la gratitude, de s'engager dans des actions qui ont du sens, comme le bénévolat, et d'explorer ses dons et ses passions.”
La douleur physique ne veut pas dire automatiquement que nous ne sommes pas en bonne santé. Un équilibre émotionnel, spirituel et mental est essentiel pour maintenir notre santé, même face aux difficultés et à la maladie.
Commentaires