Ils ne faisaient pas référence à eux-mêmes, ou si peu...
- monicchabot
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture

Je ne sais pas qui étaient mes parents. Ce que j'ai vu d'eux, c'était simplement ce que leurs parents et éducateurs leur avaient enseigné.
Je n'ai pas beaucoup de connaissances sur leur enfance.
J'aurais aimé mieux les connaître en tant qu'êtres humains, pas seulement en tant que parents (1). Je peux simplement affirmer qu'ils ont été conformes à ce que la définition de bons parents représentait. Donner une éducation de qualité et de bonnes valeurs. Celles qui m'ont soutenu jusqu'à ce que je m'envole hors de la maison familiale.
Il n'y a aucun doute : ils ont fait beaucoup de sacrifices personnels tout au long de leur vie d'adultes. Est-ce la seule raison pour laquelle, une fois à la retraite (nid familial sans enfants et en tant que travailleur), ils se sont fracturés en se retrouvant face à eux-mêmes?
Pas seulement. Une des multiples raisons est que leur voix intérieure critique a pris le dessus en ayant plus de temps pour se faire entendre. Comme bien des gens :
Un tel ou une telle a compris sa vie. Qu’est-ce qui ne va pas chez-toi?
Tu n'as pas fait assez de choses dans ta vie, honte à toi!
Tu n'es pas meilleur-e que les autres!
Je sais, c'est ma faute. Je n'ai pas...
Je me sens complètement dépassé-e...
Après toutes ces années et les efforts fournis, je devrais...
Et bla, bla, bla.
Même pour les personnes qui n'ont pas eu d'enfants, au moment de la retraite, cette voix pourra souvent résonner haut et fort. Ils ont consacré leur existence aux enfants ou à une cause qui était liée au bien-être des autres, en oubliant souvent, trop souvent, leurs propres besoins. Qui sont-ils maintenant?
Sarah Peyton, une éducatrice en neurosciences et certifiée en NVC (Communication Non Violente), avance que la voix critique du cerveau de l'être humain serait composée de plusieurs couches. La première est "la voix totalement dédaigneuse de tout besoin de faire un travail de guérison. Voix se demandant pourquoi les individus ou le moi sont affectés par un traumatisme d'enfance ou un passé où « rien ne s'est passé »".
Penser que nous ne sommes jamais assez, voilà une autre façon que la voix de l'auto-critique se manifeste. Engendrant un taux d'insatisfaction quasi permanent, nous incitant à poursuivre une quête de bonheur impossible à réaliser. La plupart d'entre nous ne le réalisent pas, ou peut-être beaucoup plus tard dans leur vie.
Ce que Sarah Peyton enseigne (2), c'est comment utiliser notre voix auto-critique pour guérir notre cerveau en devenant plus compatissant et empathique avec soi-même et les autres.
Connection PracticeTM (CP) offre également cette fonctionnalité, mais de manière différente. CP est "une méthode de connexion qui intègre l'empathie et la perspicacité dans une approche innovante et scientifiquement prouvée pour favoriser une croissance socio-émotionnelle durable.”
Ce que j’aime de la méthode CP est qu’elle est facile à utiliser, mais néanmoins puissante pour créer davantage de compassion et d’empathie dans nos vies et celles des autres. Cela nous donne également la possibilité de mieux communiquer et d'améliorer nos relations de manière significative.
Même après avoir quitté la maison familiale, j'ai dû apprendre à voler selon mes propres critères, c'est grâce à ce désir que j'ai appris à ne plus me désengager de moi-même. C'est ce en quoi j'ai longtemps excellé! De me réapproprier mon corps et mon cerveau m'a permis d'ajouter une plus grande dose de compassion et d'empathie envers moi-même. Par conséquent, envers les autres.
Actuellement, je suis en train de me préparer pour offrir éventuellement des ateliers de CP à Boucherville, la ville où je réside, et en français. Cela constituera une première au Québec.
Je vous en parlerai à nouveau le temps venu.
Que votre semaine soit magnifique et ensoleillée, du moins dans vos cœurs si pas de soleil où vous êtes!
Il est prouvé et scientifiquement expliqué que les traumatismes qu'un enfant peut expérimenter entre 0 et 3 ans non seulement le suivra toute sa vie, mais qu'il pourra transmettre, sans le vouloir, à ses propres enfants.
“Nous, les humains, sommes particulièrement vulnérables aux blessures émotionnelles, mais nous sommes également particulièrement disponibles pour nous tenir mutuellement et nous-mêmes avec chaleur et résonance de manière à rétablir une relation réelle et à engager la capacité de guérison de notre cerveau.”
Commentaires