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Une vie choisie

  • monicchabot
  • 19 mai
  • 4 min de lecture
Deux voies
Deux Voies

La description de Frédéric Lenoir sur les deux voies menant à la joie intérieure est vraiment intéressante. La voie de la “déliaison” et celle de la “reliaison”.


La première est celle de la découverte de soi via l’introspection afin de se réapproprier ce que fondamentalement nous sommes (1). La deuxième voie consiste à se tourner vers l'autre et à exploiter le reflet de l'autre pour progresser. Un chemin de communion et de connexion avec autrui, qui peut également nous mener à la joie intérieure.


J'ai principalement suivi la seconde voie de mon adolescence jusqu'à mes soixante ans, mais je voulais avoir plus de temps pour suivre la première. Quoiqu'après 1992 j’ai pu incorporer davantage de périodes de temps pour travailler à la “déliaison”. Soit après quatre années de préparation, avec retour aux études et formations variées. Ce qui m'a aidé à augmenter mon niveau d'énergie et à trouver la force de quitter le modèle sociétal dans lequel j'avais évolué jusque-là. Chemin qui ne me satisfaisait plus.


Le processus de déliaison peut durer des années, mais il a l'avantage de nous offrir des moments de grande communion avec nous-mêmes. Ce travail de déliaison se produit généralement entre l'âge de 35 ans et 50 ans, selon les statistiques. Il est courant de constater un changement de direction dans nos vies pendant cette période. Comme un nouvel emploi, une séparation, un divorce, un projet de voyage longtemps contemplé, et ainsi de suite.


C'est à ce moment-là que l'on va se séparer de valeurs et de croyances qui nous conduisaient vers la noirceur, vers l'insatisfaction d'une vie qui n'a plus de sens pour nous. Insatisfaction qui peut parfois entraîner la dépression, l'épuisement émotionnel ou physique, la maladie, et ainsi de suite.


Heureusement, il existe de nombreuses approches et méthodes qui peuvent nous accompagner tout au long de notre existence, si nous sommes appelés à accomplir cette tâche. Quoi qu'il en soit, selon moi, il est préférable de choisir consciemment et volontairement de s'engager sur la voie de la connaissance (moins de souffrance). Pour certains, cependant, c'est un événement traumatisant qui incitera ou contraindra l'individu à changer de cap. Par exemple, suite à un accident, à une perte d'emploi, à une maladie, etc.


La semaine dernière, j'ai participé à la réunion mensuelle proposée aux coachs expérimentés en Pratique de Connexion (Connection Practice™ en anglais). Il était question de pouvoir identifier le cœur d'un besoin fondamental à notre bien-être, ce qui est particulier à chacun de nous. Pour ensuite en faire une déclaration qui pourrait nous aider quand ce besoin est menacé, c'est-à-dire quand il devient un défi pour le combler. Bien que je connaisse cette méthode et que je l'utilise régulièrement depuis des années, un autre voile s'est levé lors de cette rencontre. Cela signifie qu'il est toujours possible de changer notre perception d'une situation donnée, voire de nous-mêmes.


En outre, lors de la déliaison ou de la reliaison, il y a des obstacles qui nous attendent.


Sur la première voie, c'est, par exemple, de devenir un consommateur "newagiste" en accumulant plein de formations, mais en ne prenant pas le temps d'intégrer ce que nous avons appris. Ce n'est pas non plus parce que nous possédons un grand nombre d'informations que nous pouvons répondre à tout questionnement humain. Ce que certains “gourous” ont tendance à penser. Je ne fais évidemment pas référence à ceux et celles qui ont à cœur d'inspirer l'autre. Mais plutôt de ceux qui prêchent sans mettre en pratique ce qu'ils enseignent, ou pour simplement alimenter leur sentiment de supériorité (ego). Ce que le personnage Don Juan Matus, dans les livres de Carlos Castaneda, appelle "le piège de la clarté".


Un autre piège sur ces voies est de vouloir aider quelqu'un sans lui demander s'il a besoin d'assistance. Le fait de donner et d'aider quelqu'un pour combler un manque dans sa propre vie, dans le but inconscient de se valoriser, ne fera que renforcer l'ego. Ce qui va à l'encontre de l'altruisme.


Se rendre compte que nous sommes en train de travailler en opposition à notre évolution et à notre bien-être nous aidera à nous repositionner. Pour en arriver là, accepter le travail de "déliaison" pourrait être le premier pas.


Le don de soi sans condition, et le partage de son parcours avec autrui, sans rien vouloir imposer, peuvent toutefois mener à une meilleure compréhension de soi et à la joie intérieure.


Pour récapituler, peu importe la méthode, ou voie utilisée, ce qui importe, c'est de vouloir vraiment vivre sa vie dans la joie. Gardons à l'esprit que nous sommes tous en évolution, et que nous avons la capacité et la responsabilité de choisir ce qui peut accroître notre niveau de bien-être intérieur. Opter pour vivre dans la joie est un bon début.


NOTES ADDITIONNELLES


(1) Lenoir fait allusion aux nouveau-nés qui se forment à partir de liens affectifs. Tout d’abord avec la mère, “puis, très vite, les regards de notre entourage seront le miroir qui nous permettra de nous construire…Quand cette image est positive, l’enfant se sent aimé et aimable.”


Il est crucial de souligner que pour la plupart des individus, le regard de l'autre n'est pas toujours bienveillant. Ce qui a le potentiel d’avoir un besoin de recourir au travail de “déliaison” et/ou de “reliaison”.


(2) Pendant longtemps, j'ai employé le terme "améliorer la qualité de sa vie" pour évoquer l'évolution et la prise de conscience. Il serait plus approprié de réaffirmer notre identité, car comment pouvons-nous changer celle-ci pour devenir autre chose que ce que nous sommes déjà? Une vibration émanant de l'énergie de l'amour.




 
 
 

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